
« Je suis très satisfaite du contenu du jeu. 5-0, c’est un bon score pour les Éperviers dames », lance d’entrée Tomety Kaï, la sélectionneuse du Togo après la qualification tranquille de son équipe pour le second tour des éliminatoires de la CAN féminine 2026. Entre analyse et projection, elle met le cap sur le prochain adversaire avec un focus sur la qualification pour la CAN 2026.
En dépit du score, Tomety Kaï reconnaît des forces à l’équipe djiboutienne. La raclée prise par les Gazelles, explique-t-elle, est due au fait du niveau d’expérience des Togolaises.
« Dire que l’adversaire est très faible, c’est trop dire. Quand on voit le contenu du jeu présenté par l’adversaire en première partie, c’est des joueuses très disciplinées, très organisées en défense donc on ne peut qualifier l’équipe-là de très faible. Mais, je dirai que les Éperviers dames ont plus d’expérience que ces filles là et ce qui a fait qu’on a pu marquer ces cinq buts en aller et retour« .
Pourtant, dans le jeu des Eperviers dames, elle pointe des déchets à éradiquer notamment sur le plan tactique.
« Tactiquement, il y a encore des déchets parce que quand est-ce qu’il faut faire des passes de pénétration, quand il faut faire les passes latérales, les filles ont encore des zones d’ombres par rapport à ces éléments footballistiques, ce qu’on va corriger pour rendre encore plus beau notre jeu« .
La sélectionneuse togolaise met dès lors le cap sur le prochain adversaire avec déjà, un projet de programme pour s’affûter avant le second tour en octobre.
« Nous avons déjà un projet de programme pour les joueuses locales et nous allons profiter des journées FIFA pour pouvoir faire descendre les internationales et créer la cohésion du groupe ».
Fixée sur son prochain adversaire le Burkina Faso, Tomety Kaï fait un petit portrait des Etalons dames.
« Burkina, c’est une équipe forte. On sait qu’elles sont athlétiques. Je connais un tout petit peu leur philosophie de jeu. Elles font le jeu direct. Nous vous inquiétez pas, nous allons nous préparer pour pouvoir déjouer la stratégie des Burkinabè ».
Emmanuel TETE
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