Le sélectionneur des Eperviers locaux, Cougbadja Kader a livré ses impressions après la manche aller de la confrontation avec le Mena ce dimanche 22 décembre 2024. Déçu du nul concédé et désormais face à d’épineuses équations pour le match retour, il compte s’adapter.
Questionné d’entrée sur le rôle minime qu’il donne au meilleur buteur de la saison écoulée de D1 Lonato, Bruno Avotor au sein de son effectif, le sélectionneur s’explique :
« Le problème Avotor, on l’avait souvent évoqué. Souvent ce sont les bons joueurs aussi qui sont sur le banc. Ça peut arriver. On ne change pas une équipe qui gagne. Si déjà, on a joué contre le Bénin on a gagné, je ne vois pas pourquoi je dois changer l’équipe. C’est une question de temps, une question de choix par rapport à l’adversaire ».
Il aborde dans la foulée son discours dans les vestiaires à la pause, alors que son équipe menait au score.
« Le discours était de marqué le deuxième but pour être à l’abri. On était moins présent sur les deuxième ballon et souvent on donne le bâton à l’adversaire pour frapper par des mauvaises passes, des mauvaises remises. Des choses qu’on a essayé de régler aux vestiaires avant de sortir ».
Il revient aussi brièvement sur la prestation de son équipe.
« On a eu des occasions qu’on n’a pas pu concrétiser et on a eu cette conservation de balle parfois stérile. Mais, quand même, on avait le ballon et une équipe qui a le ballon est toujours en sécurité ».
Cougbadja Kader donne aussi sa version quant au deuxième but refusé au Togo.
« Sur le deuxième but, on reste dans les vestiaires et revu maintes fois l’action, mais il y avait pas (…) s’il y a maintenant, il y avait une main nigérienne. Mais, il faut respecter les arbitres, il faut respecter sa décision. C’est un être humain donc on respecte son choix ».
Sur la difficile question de remplacer les deux défenseurs centraux titulaires qui sont suspendus pour le match retour, le sélectionneur mentionne plusieurs options sans donner réel indice sur son choix définitif. L’essentiel pour lui est de s’adapter.
« Notre charnière défensive sera absente à Bamako. Il va falloir s’adapter. S’il faut faire redescendre certains joueurs ou bien appelés un autre, on va voir ce que l’avenir nous dira ».
Emmanuel TETE

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